Fragile, dépendante, capricieuse, légèrement poilue, biodégradable, pas très bavarde et d'une passivité agaçante.
Une seule mission: comment s'occuper de cet être végétal?
Perchées sur un mobile taille humaine, une balançoire aérienne, entre confidences et aveux, elles s'essaient à prendre soin l'une de l'autre avec maladresse parfois, délicatesse exceptionnellement.
Elles s'égarent, souvent.
Une sonnerie les rappelle à l'ordre : une seule mission. Ne pas laisser mourir la plante.
Spectacle à l'énergie débordante et intimiste.
Âmes sensibles, bienvenue!
Un mobile, taille géante, deux barres en acier indépendantes l'une de l'autre, accrochées en un point, sur lesquelles pendent des cordes lisses et toutes sortes d'objets.
Un mouvement de balancier crée par le jeu sur les cordes. Une suspension amplifiée par la propulsion ouvrant sur pirouettes et saltos en tout genre. Une histoire de contrepoids, d'équilibre, d'instabilité et de confiance.
Nous ayant bercé depuis toutes petites, le mobile est une ouverture sur l'imaginaire de l'enfance. Un terrain de jeu perché, pour se cacher, se déplacer, se lancer des défis.
Si je tombe, elle tombe. Si elle tombe, je tombe ?
Le spectacle Le Mobile du crime évoque une mission confiée par « elle » aux deux protagonistes : s’occuper de sa plante verte en son absence.
Plongés dans un décor de salon à l’allure dépassée les deux personnages se retrouvent dépourvus face à cette situation en apparence banale.
A travers cette situation très terre à terre et ordinaire, les protagonistes viennent questionner les relations humaines, avec légèreté et absurdité. Un trio qui parle de confiance, d’erreurs et tentatives non abouties.